14 Journées de mobilisations nationales, le plus grand mouvement social depuis 50 ans, des millions de personnes dans les rues
et aucune majorité à l'Assemblée.
Nulle part le Président Macron n'aura trouvé de majorité pour faire passer sa contre réforme. Partout il est passé en force. Contre la totalité des syndicats qu'il a refusés de recevoir tout au long du conflit. Contre les actifs opposés à 93% à cette réforme qu'il a refusés d'entendre et contre les parlementaires qu'il a méprisés en empêchant le vote, se sachant battu, en ayant recours à l'article 49.3.
Tous les mensonges du gouvernement, sur les 1200€ de pensions, sur la pénibilité mieux prise en compte, sur les carrières hachées ont été révélés les uns après les autres.
L'exécutif a tenté de justifier de mille manières une réforme qui ne passe pas, qui ne se justifie pas.
Il faut bien le dire deux visions du monde s'opposent. La vision ultralibérale du gouvernement qui consiste à faire travailler toujours plus longtemps pour toujours moins cher les Français pour être "compétitif". Politique dont le bilan est le record du nombre de pauvres dans le pays et celui du plus grand déficit commercial que la France ait connu dans son histoire, et ce alors que les salaires ne permettent plus que de survivre.
La vision que nous portons est toute autre, nous pourrions la résumer ainsi "travailler moins, travailler mieux, travailler tous et toutes"
Comment justifier de transformer les deux meilleures années de retraite en deux pires années de travail pour les séniors quand notre jeunesse souffre du chômage et ne demande qu'à travailler ? Pour rappel 43% des jeunes Alésiens sont au chômage.
Répartir le travail pour en avoir tous, répartir les profits pour avoir des salaires dignes, planifier la transition écologique pour produire mieux.
Voilà les chantiers à mener pour relever les défis auxquels nous faisons face, pas une réforme budgétaire injuste censée rassurer les marchés financiers... qui n'ont jamais été aussi inquiets.